L'objectif du réseau

Une production de chaleur éco-vertueuse…

Les réseaux de chaleur permettent de remplacer des installations individuelles, souvent polluantes et moins fiables, par une seule installation collective dont la gestion est confiée à un expert, qui pourra en assurer le pilotage et l’optimisation. En valorisant un volume conséquent d’énergies renouvelables, ils contribuent à une baisse notable des émissions de gaz à effet de serre.


Les habitants de Toulouse connaissent bien la cheminée blanche et rouge de l’incinérateur du Mirail qui, en brûlant les ordures ménagères, alimente déjà un réseau de chaleur dans les quartiers à proximité. Avec le nouveau réseau, c’est 45 kilomètres de canalisations enterrées supplémentaires qui vont voir le jour. Connecté à l’incinérateur de la route de Seysses, le nouveau réseau va franchir la Garonne et desservir les hôpitaux Larrey et Rangueil, plusieurs établissements scolaires, le quartier d’Empalot, l'Île du Ramier, la ZAC Saint-Exupéry, le Campus Toulouse Aérospace et le quartier Malepère, aux portes de Saint-Orens.

 

La solution offerte par ce réseau mise sur une optimisation de la valorisation des énergies renouvelables et de récupération, énergies fatales notamment, en s’appuyant sur la proximité de deux sites à haut potentiel : l’usine d’incinération des déchets du Mirail et le Centre de recherche de l’Espace Clément Ader.


En combinant la récupération de l’énergie fatale de l’usine d’incinération des déchets du Mirail et celle de la chaleur émise par les supercalculateurs du Centre de recherche, ce réseau distribue, via deux boucles d’eau chaude distinctes, de la chaleur pour la fourniture de chauffage et d’eau chaude sanitaire et alimente en froid les bâtiments de la zone Toulouse Aérospace. Cette chaleur issue des énergies de récupération est utilisée en priorité pour alimenter le réseau. Une nouvelle chaufferie gaz sur la zone Toulouse Aérospace est utilisée en appoint et secours. Une seconde chaufferie a été ultérieurement construite sur la zone de Malepère.

incinérateur mirail

… Pour répondre aux enjeux du Plan Climat

Une attention particulière a été portée à chaque phase du projet, de la construction de l’ouvrage à son exploitation, pour en diminuer son empreinte carbone et ainsi « économiser » un maximum de tonnes de CO₂ à rejeter dans l’atmosphère.

En permettant la valorisation de plus de 130 GWh d’énergie fatale, le réseau contribuera à une économie conséquente sur le bilan carbone de la métropole de Toulouse, estimée à :
 

22 000 tonnes de CO2 par an en moyenne
 

Ce suivi des économies carbone sera assuré via un compteur installé sur le site de production de Montaudran.

Actuellement, 70% de l’énergie produite provient de l’unité de valorisation des déchets et 3,8% de l’Espace Clément Ader, dans le respect des engagements de la fourniture d’un réseau d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), pris auprès de l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de Toulouse Métropole.

L’ADEME subventionne le réseau Plaine Campus de Toulouse Energie Durable à hauteur de 14 millions d’euros.

… Au bénéfice du plus grand nombre

Les 45 kilomètres du réseau ont été tracés pour permettre de raccorder un grand nombre de bâtiments, plus de 150 au total, l’équivalent de 20 000 logements. Une étude en amont a permis de limiter l’impact sur l’environnement des travaux associés au franchissement de la rocade, d’une voie ferrée et, bien sûr, de la Garonne.

 

À titre individuel, les usagers du réseau vont bénéficier d’une réduction de la TVA sur leur facture, de 20 % à 5,5 %, en raison du taux de 70% d’énergies de récupération à l’origine de la chaleur distribuée au terme du développement du réseau. Le prix d’achat de la chaleur étant déjà plus compétitif et plus stable que celui des énergies fossiles.

Le réseau TED récompensé par le label écoréseau de chaleur.

Logo du label écoréseau de chaleur

Ce label récompense les réseaux de chaleurs exemplaires sur les plans environnemental, économique et social.

Plan reseau ted